Le projet de nouvelle cale sèche du port de commerce de Concarneau consiste en une forme de radoub de 130 m de longueur sur 30 de large et 11 m de profondeur. Cet ouvrage est situé en extrémité du port actuel, dans l’emprise d’un bassin artificiel envasé et alimenté par un fleuve à débit modéré.
Après avoir canalisé ce cours d’eau, le projet consiste pour la majeure partie à draguer 6 à 8 m de vases immergées jusqu’au socle rocheux. Il était initialement prévu de procéder à ces terrassements à sec à l’abri de batardeaux, puis de construire les bajoyers dans cette enceinte fermée avant de remblayer en arrière des ouvrages de soutènement.
Après examen des offres techniques, il fût retenu de construire la cale sèche à l’aide d’une enceinte en parois moulées ancrées servant de bajoyers définitifs. Cette méthode nécessitant un traitement préalable des vases à l’arrière des parois, grâce à un préchargement accéléré par des drains verticaux, permit de limiter les volumes de vases terrassées entre les parois ainsi que la capacité du dispositif de pompage. La maîtrise des déblais fut un critère déterminant dans le choix de la méthodologie de construction dans la mesure où il était délicat d’évacuer ces matériaux vasards par route en traversant le centre-ville, ou par mer dans un secteur où le clapage est autorisé très loin des côtes. On notera que localement un déroctage à l’explosif du substratum fut programmé afin d’encastrer le pied des parois et terrasser le rocher remontant rapidement en rive gauche.
La stabilité du fond de fouille en configuration cale dénoyée est assurée par un radier drainant.
Une des difficultés du projet fut d’apprécier la stabilité et l’étanchéité des digues existante en aval et à l’amont du site.
Terrasol a réalisé :
En temps que conseil du Maître d’œuvre
- la synthèse des reconnaissances de sol ;
- la définition des paramètres de sol servant au dimensionnement des ouvrages ;
- l’analyse technique des projets présentés par les candidats ;
- la vérification du dimensionnement des ouvrages ;
- le contrôle de l’adéquation du dispositif de pompage en phase travaux et en phase d’exploitation.