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Guide de démarrage Talren v6

Introduction

Ce document a pour objectif de permettre une prise en main rapide de l’interface de Talren v6 en faisant un parcours rapide mais détaillé de l’interface pour préciser le principe de son usage tout en évoquant les principales fonctionnalités.

Le cas pratique de la stabilité d’une pente provisoire sera traité : dans un premier temps sur la base de la méthode traditionnelle et dans un deuxième temps en introduisant le sécurité exigée par l’Eurocode, tout en comparant la méthode de Bishop (méthode de tranches) et la méthode cinématique du calcul à la rupture.

 

Installation et lancement de Talren v6

Tout d’abord, il est nécessaire d’installer Talren v6 sur le poste utilisateur.

Pour savoir si Talren v6 est installé sur votre poste, cliquer sur le Menu démarrer et écrire tout simplement Talren v6 :

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Si Talren n’est pas installé sur votre poste, veuillez le télécharger depuis notre site web (voir rubrique Téléchargements sur le menu à droite) : https://www.terrasol.fr/catalogue/talren-v6

 

Une fois Talren v6 est installé sur le poste, il peut être lancé en :

Au lancement, vous pourrez lire le nom de votre société et, si elle existe, la date d’expiration de votre clé.

 

Structure de l’interface

Le tableau de bord de l’interface est composé de rubriques suivantes :

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En haut à droite du tableau de bord de l’interface, l’interface présente le menu de navigation qui permet d’accéder à toutes les catégories permettant de définir le projet, en particulier :

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Projet

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Cette catégorie permet de définir des propriétés générales du projet, en particulier :

Ces propriétés sont facultatives et seront intégrées dans le rapport d’impression

Les limites gauche et droite du modèle géométrique sont définies par ses abscisses limites :

Les propriétés suivantes constituent de valeurs par défaut du projet en cours (elles seront proposées par défaut lors de la création de nouvelle phases/situations) :

Talren permet également l’importation d’un fond plan (image .jpeg ou .png) sur laquelle l’utilisateur peut définir la géométrie à l’aide de la souris.

 

Géométrie

Cette catégorie permet la saisie des points et des segments qui définissent la géométrie du projet.

Plusieurs options possibles :

Caractéristiques des sols

Cette catégorie permet de définir les couches de sols en tant que matériaux à partir des paramètres suivants :

ParamètreUnitéDescription
γkN/m³Poids volumique de sol
ckPaCohésion du sol (à caractériser )
ΔckPa/mIncrément de cohésion avec la profondeur
φ°Angle de frottement

La cohésion est à caractériser en tant qu’effective ou non drainée, cela a une influence sur le niveau de sécurité à considérer (la valeur sera fixée par le jeu de coefficients de sécurité choisi plus tard au niveau de la Situation).

Il est possible de définir une anisotropie de la cohésion : cela permet d’ajuster sa valeur fonction de l’inclination de la tangente à la surface de rupture par rapport à l’horizontale.

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L’angle de frottement peut être défini par une valeur constante (choix “Linéaire”) ou bien ajusté par un critère de rupture personalisé défini par un ensemble de couples (σ,τ).

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Dans le cas de présence de clous, il convient de définir des paramètres supplémentaires :

ParamètreUnitéDescription
qskPaFrottement axial limite qui peut être mobilisé le long des clous (assistant disponible)
pmaxkPaPression maximale qui peut être développée par le sol sous sollicitations transversales du clou
ksBkPaCoefficient de réaction frontale (assistant disponible)

Un assistant de définition de qs est disponible pour permettre d’utiliser les corrélations entre la pression limite pl [MPa] et qs [MPa] proposées par les recommandations Clouterre 1991 :

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Il est possible de définir des coefficients de sécurité spécifiques à chaque couche de sol, en particulier sur le poids propre, sur la cohésion et sur tan(φ). Ces coefficients sont prépondérants sur ceux du jeux de coefficients de sécurité utilisé pour chaque situation.

Dans le cas d’un calcul en écoulement, il est également possible d’autoriser l’écoulement au sein de la couche de sol en définissant ses perméabilités horizontal kh [m/s] et verticale kv [m/s].

La couche de sol peut être associée à un volume de l’espace dessin de deux manières différentes :

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Surcharges

Cette rubrique permet de définir les chargements extérieurs à considérer dans le calcul de stabilité :

 

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Il est possible de définir des familles de surcharges : cela permet de manipuler l’ensemble de surcharges de manière à profiter des propriétés communes, avec la possibilité de créer des exceptions sur des éléments en particulier.

 

Renforcements

Cette catégorie permet de définir quatre types de renforcements :

Tous les renforcements, sauf les butons, interagissent avec le sol environnant. Il conviendra donc de saisir les paramètres nécessaires pour définir cette interaction renforcement/sol.

Il est possible de définir des familles de renforcements : cela permet de manipuler l’ensemble de renforcements de manière à profiter des propriétés communes, avec la possibilité de créer des exceptions sur des éléments en particulier.

 

Phasage / Situations

L’étude de stabilité peut se décomposer en phases et situations :

Règle pratique pour décider s’il convient de définir une nouvelle phase ou une nouvelle situation est suffisante : dès que la configuration/disposition examinée nécessite de modifier la représentation graphique sur l’espace dessin, il convient de définir une nouvelle phase.

 

Phases

Comme évoqué précédemment, une phase correspond à une étape du projet.

Il est possible d’activer ou désactiver des éléments du modèle comme par exemple les renforcements, les surcharges ou les volumes de sol en leur associant une couche de sol défini précédemment.

Un même volume géométrique peut contenir des couches de sols différentes sur plusieurs phases.

Cette activation/désactivation peut se faire directement en cliquant sur l’espace dessin ou bien via arborescence de la phase :

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Les conditions hydrauliques sont à définir au sein de la phase, plusieurs options sont disponibles :

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Il est également possible de définir un fond de nappe en-dessous duquel les pressions interstitielles seront considérées nulles. Cela est utile en cas de présence d’un fond étanche à l’intérieur duquel l’écoulement ne peut pas se produire.

 

Situations

Comme évoqué précédemment, une situation est une manière par laquelle on étudie la stabilité de l’ouvrage à une phase donnée.

Méthode de calcul

Pour cela, il faut choisir une méthode de calcul, plusieurs choix possibles :

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Jeu de coefficients de sécurité

Le calcul de la situation nécessite la considération d’un jeu de coefficients de sécurité sur les grandeurs intervenant dans le calcul. Le choix est à faire parmi l’ensemble de jeux de coefficients qui ont été “activés” ou choisis dans la catégorie Projet.

Dans la définition de la situation, il est possible de visualiser les valeurs des coefficients de sécurité sans pouvoir les modifier (ils sont modifiables dans la catégorie Projet) :

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Eventail de surfaces à examiner

Le calcul de stabilité proposé par Talren se déroule sur un ensemble de surfaces préfixées par l’utilisateur sur forme d’éventail. Talren permet la génération aisée de ces éventails :

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L’ensemble des options précédentes proposent la possibilité d’écarter les surfaces de peau en se basant sur des critères complémentaires :

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Conditions sismiques

Il est également possible d’intégrer les effets inertiels en conditions sismiques. Pour cela, il convient de définir les rapports d’accélération sismiques :

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ParamètreUnitéDescription
kH-Coefficient sismique horizontal (aH/g)
kV-Coefficient sismique vertical (aV/g)

Talren v6 propose un assistant séisme conforme à l’Eurocode 8 qui permet d’estimer ces coefficients sismiques en fonction de la zone de sismicité (1 à 5), de la classe de sol (A à E), de la catégorie de l’ouvrage (I à IV) et du facteur “r” :

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Les figures d’aide ci-dessous sont intégrées à l’interface pour représenter l’effet de ces coefficients sismiques et où sont appliqués (sol et eau) :

Séisme 1

Séisme 2

Talren v6 permet d’examiner toutes les combinaisons kH et kV possibles.

Il permet également de rechercher automatiquement l’accéleration déstabilisante : celle qui conduit à l’équilibre limite et qui peut alimenter un calcul de déplacements irréversibles.

L’assisant séisme image-20220323173622559disponible en haut à droite de l’interface propose une estimation du déplacement irréversible par des différentes méthodes :

 

Cas pratique : Stabilité d’un talus provisoire

Ce cas pratique d’utilisation de l’interface répond à plusieurs objectifs :

 

Rappel théorique : Comment gérer le niveau de sécurité en méthode traditionnelle ?

En approche traditionnelle (coefficients partiels égaux à 1,00), le niveau de sécurité usuellement recherché est :

Comment faut-il interpréter physiquement le résultat obtenu avec Talren ?

De manière générale, plus la sécurité est élevée, plus les déformations sont faibles.

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Description de l’étude

Nous souhaitons étudier la stabilité de ce talus provisoire sous différentes conditions de chargement en méthode traditionnelle :

Nous nous demandons quelle est l’évolution du coefficient de stabilité vis-à-vis de la stabilité d’ensemble.

Ensuite, nous nous intéresserons à examiner la stabilité avec une approche Eurocode à l’aide d’une phase supplémentaire :

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Définition du projet Talren

Définition d’un nouveau projet

Lancer Talren v6 et cliquer sur le bouton Nouveau projet… du tableau de bord ou dans le menu Fichier.

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Le tableau de bord de l’interface est composé 3 rubriques :

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Définition du projet

Nous commençons par définir les propriétés du projet.

Pour cela, cliquer sur la catégorie Projet de arborescence (zone rouge) :

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Veuillez saisir les données suivantes :

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En méthode traditionnelle, nous utiliserons une pondération unitaire.

Pour les jeu de coefficients de sécurité, il convient de cocher Unitaire :

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En cliquant sur la flèche sur la droite, on peut visualiser les coefficients de sécurité (unitaires) :

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Définition de la géométrie

Dans la catégorie Géométrie, veuillez rentrer les coordonnées des points dans l’onglet Points puis cliquer sur le bouton image-20220323182621893 :

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Ci-dessous toutes les coordonnées des points à saisir :

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Voici les tableaux des points et des segments complétés :

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Définition des caractéristiques des sols

Nous allons ensuite définir les caractéristiques des sols :

 γcφ
 kN/m³kN/m²º
Couche 120530
Couche 220535
Couche 3202035

Pour créer une nouvelle couche, clique sur le bouton image-20220323182621893:

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Saisir ensuite les caractéristiques de chaque couche :

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Pour affecter les couches des sols aux volumes de sols définis dans la catégorie Géométrie, nous pouvons glisser-déposer les couches sur les volumes ou faire click droit sur les volumes et leur attribuer la couche de sol souhaitée :

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Définition des surcharges

Nous allons ensuite définir une surcharge de 25 kPa en surface sur une longueur de 8 m.

Pour cela, nous allons ajouter une nouvelle surcharge répartie à l’aide du bouton image-20220323182621893 :

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Voici les valeurs à saisir :

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Méthode traditionelle

Phase 1 : sans nappe ni surcharge

Nous allons définir une première phase de calcul en faisant click sur Ajouter une nouvelle phase dans l’arborescence du projet puis dans le bouton en bas Ajouter une nouvelle phase :

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Nous allons activer uniquement les 3 volumes de sol. Cela peut être fait en activant chaque élément sur la liste en partie inférieure ou bien en faisant click gauche sur le dessin.

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Nous allons définir une nouvelle situation au sein de cette première phase :

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Nous allons faire une première situation en utilisant la méthode de Bishop, en utilisant une pondération unitaire et à l’aide d’une recherche automatique :

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L’éventail des surfaces de rupture à examiner est à définir comme suit :

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Nous avons défini tout le nécessaire pour lancer le calcul.

Sélectionner la situation et lancer le calcul à l’aide du premier bouton dans la barre calcul en partie supérieure de la fenêtre :

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Une fois le calcul est terminé, nous obtenons le coefficient de stabilité minimal Fmin = 1.51 ainsi que le mécanisme associé :

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Phase 2 : influence d'une surcharge en surface

Nous allons examiner ensuite l’influence d’une surcharge en surface.

Pour cela, nous allons ajouter une nouvelle Phase en activant la surcharge :

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Nous ajoutons ensuite une nouvelle situation en optant cette fois-ci pour une recherche circulaire manuelle :

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Les paramètres de la recherche circulaire manuelle sont les suivants :

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Après calcul, nous obtenons un coefficient de stabilité Fmin = 1.43.

Interprétation du résultat : le coefficient de stabilité est inférieur à celui de la phase précédente du fait du chargement en surface.

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Phase 3 : prise en compte d’une nappe horizontale

Cette phase vise à étudier la stabilité de l’ouvrage en présence d’une nappe horizontale au niveau +8.50 m.

Nous allons donc créer une nouvelle phase en définissant des conditions phréatiques de type Nappe phréatique :

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Les coordonnées des points définissant le toit de la nappe sont les suivants :

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Nous ajoutons ensuite une nouvelle situation en optant cette pour une recherche circulaire manuelle :

image-20220324084349379

Les paramètres de la recherche manuelle sont les suivants :

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Après calcul, nous obtenons un coefficient de stabilité Fmin = 1.58.

Interprétation du résultat : le coefficient de stabilité obtenu est supérieur aux précédents grâce au caractère stabilisateur du poids de l’eau sur la partie à droite du modèle.

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Phase 4 : influence d'un rabattement de nappe

Cette phase vise à étudier la stabilité de l’ouvrage en présence d’un rabattement de la nappe sur la partie droite du modèle.

Nous allons donc créer une nouvelle phase en définissant des conditions phréatiques de type Nappe phréatique suivant l’allure du profil du terrain naturel :

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Les coordonnés à saisir pour définir le toit de la nappe phréatique sont les suivantes :

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Nous ajoutons ensuite une nouvelle situation en optant pour une recherche circulaire manuelle :

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Les paramètres de la recherche manuelle sont les suivants :

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Après calcul, nous obtenons un coefficient de stabilité Fmin = 0.71.

Interprétation du résultat : le coefficient de stabilité est inférieur à celui des phases précédentes du fait de l’enlèvement de la charge favorable de l’eau à la stabilité. Il reste même inférieur à celui obtenu en phase 1 du fait que les contraintes effectives dans le sol sont inférieures à cause de la présence de l’eau.

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Phase 5 : intérêt d’un système de contrôle de la nappe

Cette phase vise à étudier la stabilité de l’ouvrage en présence d’un système de contrôle de nappe au droit de la partie en pente.

Ce système de contrôle de la nappe peut être fait à l’aide de points filtrants, drains, pompage profond…

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Nous allons donc créer une nouvelle phase en définissant des conditions phréatiques de type Nappe phréatique :

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Les coordonnés à saisir pour définir le toit de la nappe phréatique sont les suivantes :

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Nous ajoutons ensuite une nouvelle situation en optant pour une recherche circulaire manuelle :

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Les paramètres de la recherche manuelle sont les suivants :

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Après calcul, nous obtenons un coefficient de stabilité Fmin = 1.35.

Interprétation du résultat : le coefficient de stabilité est augmenté par rapport à la phase précédente du fait que les contraintes effectives sont plus importantes sous la partie en pente du fait de la maîtrise des conditions hydrauliques. Le système de contrôle de nappe montre donc son apport vis-à-vis de la stabilité de l’ouvrage.

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Phase 1 / Situation 2 : calcul à la rupture (méthode cinématique)

Après avoir déroulé les différentes étapes prévues pour cet ouvrage, nous proposons de revenir sur la phase 1 pour étudier la stabilité à l’aide de la méthode cinématique du calcul à la rupture.

En calcul à la rupture, c’est le coefficient XF qui prend le rôle de facteur de sécurité lorsque Fmin = 1.00.

Nous allons revenir en phase 1 et allons ajouter une nouvelle situation en choisissant cette fois-ci :

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Cette méthode est mise en place uniquement pour des mécanismes de rupture en arc de spirale logarithmique. Les paramètres de recherche sont résumés ci-dessous :

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Après calcul, nous obtenons un coefficient de sécurité de XF=1.52 pour un coefficient de stabilité de Fmin = 1.00.

Interprétation du résultat : le niveau de sécurité est du même ordre et comparable à celui obtenu en Phase 1 / Situation 1 mené à l’aide de la méthode de tranches (Bishop).

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Approche Eurocode

Comment utiliser un jeu de coefficients partiels ?

En approche semi-probabiliste (type Eurocode 7 par exemple), les propriétés de cisaillement du terrain sont pondérées à la source par un facteur γM. Typiquement, γM = 1,25 en conditions drainées et γM = 1,40 en conditions non drainées. A cela s’ajoute usuellement un facteur partiel modèle γRd allant de 1,00 à 1,20 selon la nature de la phase étudiée et la sensibilité de l’ouvrage aux déformations. On vise ensuite une sécurité globale supérieure ou égale à l’unité : Fmin ≥ 1,00.

A noter que pour un calcul conduisant à Fmin = 1,00, la marge de sécurité est représentée par le produit γM x γRd.

Interprétation physique du résultat (en application d’un jeu de coefficients partiels) :

Dans la pratique, le facteur partiel modèle est simulé à l’aide de :

 

Phase 6 (identique à la Phase 1) : sans nappe ni surcharge
Situation 1 : méthode traditionnelle

Nous allons créer une nouvelle phase pour étudier la même configuration qu’en phase 1 (sans nappe ni surcharge) pour ensuite définir une nouvelle situation avec :

 

Très important : en méthode de tranches, le coefficient Γs3 joue le rôle de facteur partiel de modèle. Il s’agit d’une sécurité additionnelle (surpondération des propriétés de cisaillement), ici Γs3=1.1.

Définition de la situation :

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Nous utiliserons les paramètres de recherche des surfaces de rupture suivants :

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Après calcul, nous obtenons Fmin=1.11.

La sécurité globale se calcule comme suit :

Γcouφ x Γs3 x Fmin= 1.25 x 1.10 x 1.1054 = 1.51

Cette valeur correspond à la valeur Fmin obtenue en méthode traditionnelle.

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Situation 2 : Calcul à la rupture (méthode cinématique) avec XF imposé

Nous proposons un passage en calcul à la rupture pour montrer comment l’appliquer, dans un premier temps en imposant la valeur de XF et dans un deuxième temps en recherchant la valeur automatiquement.

Très important : en calcul à la rupture, le coefficient Γs3 doit être pris égale à 1.00 et c’est XF qui joue le rôle de facteur partiel modèle.

Démarche à suivre : dans cette nouvelle situation, nous nous apprêtons à valider que le niveau sécurité demandé est respecté. Pour cela, nous allons créer un nouveau jeu de coefficients de sécurité en dupliquant de celui utilisé précédemment, tout en imposant Γs3=1.00.

Nous revenons vers la catégorie Projet et accédons à la définition des jeux de coefficients de sécurité :

image-20220324150217705image-20220324150240129

Dupliquer le jeu de coefficients de sécurité et on impose Γs3=1.00:

image-20220324145931058image-20220324150106523

 

Nous revenons vers cette nouvelle situation et choisissons ce nouveau de jeu de coefficients de sécurité, tout en imposant une valeur de XF=1.10 :

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Les paramètres de génération de l’éventail de surfaces à examiner sont les suivants :

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Après calcul, nous obtenons Fmin=1.62>1.00, ce que preuve que le niveau de sécurité évalué est respecté.

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Situation 3 : Calcul à la rupture (méthode cinématique) avec recherche automatique de XF

Dans cette nouvelle situation, nous proposons de rechercher automatiquement le niveau de sécurité (XF) atteint à l’aide du calcul à la rupture.

Pour cela, dupliquer la situation précédente :

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Nous utiliserons toujours le même jeu de coefficients partiels que précédemment (avec Γs3=1.00) en demandant un Ajustement automatique de XF pour Fmin = 1. La sécurité sera assurée si le XF obtenu est supérieur ou égale au facteur partiel modèle visé.

Les paramètres de génération des surfaces à examiner restent inchangés.

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Après calcul, nous obtenons XF=1.21 pour Fmin=1.00.

La sécurité globale se calcule comme suit :

Γcouφ x Γs3 x Fmin= 1.25 x 1.00 x 1.2109 = 1.51

Cette valeur correspond à la valeur Fmin obtenue en méthode traditionnelle.

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Pour aller plus loin

Cette guide de démarrage a permis d’exposer les principales fonctionnalités de l’interface pour une prise en main rapide.

Le cas pratique traité (stabilité d’un talus provisoire) a permis de manipuler un projet simple avec Talren v6. Nous avons également abordé comment gérer le niveau de sécurité en méthode traditionnelle, analyser l’évolution du facteur de sécurité tout au long du phasage de calcul proposé. Nous avons analysé la stabilité à l’aide d’un jeu de coefficients partiels au sens de l’Eurocode 7. Enfin, nous avons comparé la méthode traditionnelle avec la méthode cinématique du calcul à la rupture.

Pour aller plus loin, nous vous invitons à consulter les exemples suivants fournis avec l’interface :

Ils sont accessibles depuis le menu Fichier / Ouvrir un projet exemple…. / Sous-dossiers Exemples :

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N’hésitez pas à nous contacter pour toute question à sales.terrasol@setec.com

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Révision : Mars 2022